Le tour du monde en 120 images,
par Jacqueline .
Histoires vécues par Jaqcqueline
la petite fille du Chocolat Meunier
(P.C.C. Stany)
images de A.Chazelle
et L.Touchet
"Un guide indien nous a montré ,
une nuit , un arbre fantôme : il
était lumineux et éclairait tout ce
qui l'entourait, grâce à des milliers
de coucoudjis-une espèce de grosse
luciole, ou un vert luisant.
......
Chaque jeune Indienne en placera trois
quatre dans une petite cage en fibres de
bambou et ça lui fera une lampe!
Album de collection des images du chocolat Meunier , ( c'est un concours il y a un prix à gagner pour le meilleur collectionneur ) , année 1956
Bonne fête des lumières
La pause ou la pose ,
Le temps de pose est bien évidemment une donnée importante et je m’y suis arrêtée ,
si on prenait le temps de regarder ,
bien sûr les héritiers des clubs photo d’antan ont leurs tiroirs qui regorgent des ces magistrales images prises en pose lente et montrant une magnifique cascade devenue forme laiteuse au milieu d’une sombre forêt ou le flot urbain de la circulation mué en fascinants faisceaux rouge et or ; bien sûr cela est très joli et très intéressant . Hélas cela est trop joli et les travaux en sont souvent restés là .
Alors !
Alors il y a quand même le temps , et oublions ce qui est joli .
La persistance rétinienne , c’est encore une histoire de temps , et la lumière nous joue des tours et nous fascine lorsqu’elle est changeante ; est-ce une affaire de mémoire (celle de la rétine entre autre ) où le temps interviendrait ?
Selon les savants notre oeil serait lent , la rétine envoyant au cerveau les modifications des scènes qu’elle capte avec une telle inertie que nos yeux ne pourraient enregistrer une image que tous les 1/16ème de seconde , cela a permis au cinéma d’exister .
J’ai voulu m’intéresser à ces petites poses , trop courtes pour créer quoi que ce soit de spectaculaire , mais assez longues pour créer du trouble , à commencer par l’image .
J’ai photographié l’eau d’une mer qui bouge peu , qui clapote paisiblement par temps calme , la lumière s’y amuse et dessine sur le sable et les rochers ses petites raies mouvantes au gré du va et vient de l’eau. Ce sont ces infimes mouvements de la lumière matérialisée que je me suis attachée à capter , avec des vitesses environnant le 1/15ème de seconde . Ca donne des images floues , juste un peu doucement , c’est peut-être proche de la perception que nous en avons .
à suivre...
vendredi 9 décembre 2011
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